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News: BILAN NOUGAROMAGE et ARTJAZZ SEXTET 20 JANVIER 2007
Posté le 19 janvier 2007 à 17:15:00 CET by webmaster
L'année 2006 s'est terminée en
fanfare. Notre souci majeur étant de faire perdurer cette dynamique de
réussite pour 2007, le premier concert de l'année se devait d'être à la
hauteur de nos ambitions.Aussi, quitte à dépenser sans (presque)
compter, nous décidâmes de mettre « les petits plats dans les grands »,
selon la formule consacrée.
La programmation est non pas à deux niveaux, mais à deux concerts,
Nougaromage puis Artjazz
sextet. Trois jours avant cette soirée, nos indicateurs d'affluence
s'affolaient en raison des nombreux appels reçus pour renseignements ou
réservations. Le soir J, notre logisticien déclare la mobilisation
maximale des chaises, fauteuils et bancs (publics ?) et les installe in
situ. Bien lui en a pris ...
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A
21h30, la BODEGA est déjà archi-comble, à tel point que les musiciens
sont obligés de jouer les
acrobates pour se faufiler jusqu'à la scène. Instant magique et
surréaliste. Nougaromage peut enfin
commencer, et là, surprise, la qualité des mises en places alliée à la
prestation remarquable de
Franck BOURRIER (chant) et de ses musiciens, Philippe Rozengoltz au
piano, Philippe Kermac à la
contrebasse et Marc Audinet à la batterie, ont contribué à un grand
moment de bonheur. Il faut dire que Franck possède une stature qui
rappelle Claude, mais aussi un timbre de voix aux accents
« Nougaresques ». Le répertoire est savamment orchestré, alternant
morceaux entraînants et
émouvants. Le public, comme à son habitude, chaleureux avant même le
début du concert, est très enthousiaste et ponctue d'applaudissements
largement nourris chaque chanson. Au plan rythmique, le travail des
musiciens est hyper précis et contribue à un swing et une dynamique
d'ensemble plutôt rare pour ce répertoire. On retiendra, la redoutable
main gauche de Philippe Rozengoltz, la précision de Philippe Kermac à
la contrebasse, et le retour plutôt réussit de Marc Audinet à la
batterie, son instrument de prédilection à son début de carrière.
Il est à noter qu'il avait accompagné Sacha Distel à l'époque où le crooner jouait le jazz à la guitare
avec son oncle Ray Ventura, ce n'est quand même pas rien ! Autre fait rare, ces trois musicens ne
quittent pas des yeux leur leader et répondent à la moindre de ses sollicitations rythmiques. C'est
après un tour de chant de quasiment deux heures et deux rappels que Nougaromage passe la main
à Artjaz, la formation bebop de Marc Audinet.
Mais avant de développer ce second concert, nous avions réservé une
petite surprise à Franck. Il ne
savait pas que j'avais fait venir Roger GUERIN (trompettiste de C.
Nougaro ndlr) et son épouse, Lili, qui se trouvaient dans le public et
ont assisté à son concert. Après présentations, Roger a pris le
micro pour féliciter et encourager Franck, en lui précisant qu'il était
tout à fait dans le style de Claude Nougaro notamment dans
l'interprétation de ses textes.
C'est à cet instant que survient la surprise de la soirée, pendant la pause technique de changement
de formation, une distribution générale et gratuite du gâteau des rois à l'ensemble du public, afin de
partager en toute simplicité un instant de convivialité.
Puis c'est au tour d'Artjazz et son jazz californien d'entrer en scène.
Pas évident de faire tenir la
formation sur la petite scène. Les premiers spectateurs avaient le
vibraphone quasiment sur les genoux...C'est Gilbert Romero, le sax
baryton du groupe, qui ouvre le bal en 4tet type Mulligan pour une
interprétation très dans le style d'I'll remember April.
Puis la formation emmenée par Marc Audinet, au vibraphone cette fois, enchaîne tour à tour les
standards de Shorty Rogers, Gerry Mulligan, Bud Shank...dans un train d'enfer.
On remarquera aussi :
Philippe Rozengoltz qui, non content d'assumer parfaitement sa fonction dans les phases
d'accompagnement aux tempos quasiment tous « overboost », trouvera encore la ressource
supplémentaire pour faire « fumer » son piano dans les chorus.
La parfaite adéquation du son des saxs alto et baryton de Gérard Saurel, toujours aussi impérial,
et de Gilbert Romero, avec des arrangements très...big band.
La créativité de l'ensemble des musiciens dans les phases de chorus.
La précision rythmique de François Estassy à la batterie.
En cours de
set, n'y tenant plus, Roger GUERIN, dit « le Félin », s'invite dans la
formation et nous
sert de magnifiques chorus dont il a le secret. Il faut dire que ce
jeune homme fétait ses 81 ans et se trouvait particulièrement en forme
ce soir-là.
Et c'est ainsi que tel un long fleuve tranquille (vraiment ?) la
formation déploie une partie de son
répertoire et c'est avec un peu de retard sur l'horaire habituel
(01h00) qu'elle ouvre le boeuf
traditionnel.
Aussitôt François Mintrone, trombone du mythique LABORY'S CREOLE JAZZ
BAND et Henry
DONNADIEU, sax ténor du légendaire CAROLINE JAZZ BAND prennent place et
distillent des
chorus endiablés. Puis Charles Tois (piano-chant) et Didier Vallet
(batterie) s'installent pour quelques
standards à la sauce KJ. Pour son anniversaire, Roger et Charles
offriront un « Tango Corse » au
public encore nombreux à 2h00 (70 personnes).
Enfin, la formation Nougaromage reprend les commandes dans un style
cette fois funk et transforme la scène en piste de dance. Le rideau se
baisse enfin à 2h30, remplacé par la musique de la sono BODEGA. Pour la
suite, chut, c'est un secret...
BON ANNIVERSAIRE ROGER !!!!!!
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